L’appareil ou fil de contention
Bien que l’appareil dentaire soit en lui-même d’une grande efficacité, il est néanmoins impératif qu’il soit suivi par la pose d’un appareil de contention. La pose de cet appareil ne se fait pas fortuitement, mais par nécessité pour raison d’éviction des risques de réapparitions d’une malocclusion initiale. D’autre part, compte tenu de la possibilité d’apparition d’anomalies consécutives à la malocclusion après une orthodontie linguale, ou d’appareil dentaire externe ou vestibulaire, le fil de contention s’en avère la solution préventive parfaite et réussie.
En effet, deux types de fils de contention se distinguent : les appareils de contention fixe et mobile. La période qui conditionne le port de cet appareil varie selon le cas, il pourrait être porté durant 8 heures, 15 heures ou 24 sur 24 heures. Néanmoins, la durée pourrait atteindre 1 an, voire 10 ans de port quand l’appareil de contention est fixe. Un port à vie est également envisageable dans certains cas extrêmes.
Contention dentaire : traitement d’appoint contre la récidive de la malocclusion initiale
Souvent, la récidive de la malocclusion initiale est fréquente. L’orthodontiste veille à prévenir cette récidive grâce à l’absence d’un traitement définitif en orthodontie adulte. Mais pas que ! Cela concerne pareillement les traitements orthodontiques chez les enfants et les adolescents. Le port de l’appareil de contention dentaire en orthodontie lutte contre les facteurs pouvant affecter la qualité du traitement de la malocclusion dentaire initiale, engendrant ainsi une perte d’unités dentaires ou encore un affaiblissement du parodonte.
Types de récidives de la malocclusion initiale
La récidive de la malocclusion initiale donne naissance à divers problèmes dentaires liés à certaines pathologies cliniques. Afin de décrire les différentes facettes de ces dernières, nous vous citons ci-après les divers aspects existants :
- Encombrement dentaire
Des dents qui se chevauchent, c’est ce que désigne un encombrement dentaire. Plus lucidement, le défaut de l’alignement des dents ainsi que le manque d’espace créent une certaine superposition de ces dernières. Elle est très répandue en orthodontie de l’enfant, mais plus fréquemment chez l’adolescent et l’adulte. Les risques qui en découlent se résument en des caries, un déchaussement, une mauvaise haleine ainsi qu’une mastication difficile.
- Béance dentaire
Autrement appelée infraclusion, Les incisives supérieures et celles inférieures sont très écartées. Or, cet écartement peut de même concerner les canines. Dans ces cas, on parle de béance antérieure. La béance est, en revanche, dite molaire lorsque l’infraclusion caractérise plutôt les molaires. Finalement, on parle aussi d’une béance totale : c’est la présence carrément d’une béance antérieure ainsi que supérieure. Des conséquences fonctionnelles et esthétiques sont, donc, très remarquables.
- Avancée de dents inférieures et supérieures
L’anomalie s’explique d’elle-même, les dents du haut et du bas sont penchés vers l’avant, causant ainsi un défaut de fermeture de la bouche.
Le fil de contention : premier recours de l’orthodontiste en matière de prévention des récidives
Ce qui est bien avec la contention, c’est qu’elle s’adapte à toutes les tranches d’âge. Nombreuses sont les techniques de contention auxquelles l’orthodontiste pourra fait appel. Ce dernier procède au bon choix tout en se référant, alors, à l’âge du patient, est-il enfant, adolescent ou adulte ? Bien entendu, des techniques adaptées avec d’autre cas de figure sont toutefois envisageables.
Qu’il s’agisse de la contention fixe ou de la contention amovible, cette étape semble être cruciale du moment qu’elle réduit les problèmes de récurrence d’anomalies dentaires sur le court et le long terme. De plus, elle soutient le traitement orthodontique mis en place dans la bonne visée de maintenir les résultats. Il est, à n’en pas douter, évident que la coopération du patient constitue un appui solide du diagnostic et du traitement.